
Un juriste de la propriété intellectuelle est un spécialiste du droit qui se consacre à protéger la propriété intellectuelle de ses clients, c'est-à-dire le droit d'auteur ou la propriété industrielle. Il peut travailler pour un cabinet d'avocats ou pour une grande entreprise. Ce métier nécessite au moins 5 ans d'études et l'obtention d'un master 2 en droit.
Regardons en détails le rôle de ce juriste spécialisé, la façon d'accéder à cette profession, et les compétences qu'elle requiert.
Quel est le rôle d'un juriste de la propriété intellectuelle ?
Domaines d'action
Un juriste de la propriété intellectuelle doit protéger les créations de ses clients, c'est-à-dire :
- les droits d'auteur pour les créations littéraires, audiovisuelles, musicales, théâtrales, etc. ;
- la propriété industrielle pour les innovations comme les brevets, les dessins, les marques, les logos, les enseignes, les noms de domaines, etc.
Son rôle principal est de lutter contre le plagiat et le piratage des créations artistiques, et contre la contrefaçon des produits et des marques.
Bon à savoir : en France, la propriété intellectuelle est régie par le Code de la propriété intellectuelle.
Actions en justice
Le juriste de la propriété intellectuelle est amené à monter des dossiers pour prouver devant la justice le préjudice subi par son client en raison principalement :
- du plagiat d'une œuvre littéraire ;
- du piratage ou du plagiat d'une œuvre musicale ;
- de la contrefaçon d'un produit ;
- de l'utilisation frauduleuse du nom d'une marque.
Pour qui travaille un juriste de la propriété intellectuelle ?
Un juriste de la propriété intellectuelle peut travailler en particulier dans :
- une grande entreprise, en tant que salarié ;
- un cabinet d'avocats qui dispose d'un service de juristes spécialisés dans la propriété intellectuelle ;
- un cabinet de conseil qui propose des services de propriété intellectuelle ;
- une maison d'édition ;
- une maison de disques.
Bon à savoir : en début de carrière, un juriste spécialisé dans la propriété intellectuelle, le droit d'auteur ou la propriété industrielle, peut espérer une rémunération mensuelle brute de 2 500 €.
Comment devenir juriste de la propriété intellectuelle ?
Pour devenir juriste de la propriété intellectuelle, il est indispensable d'avoir validé un master 2 en droit (bac + 5).
Il est recommandé d'avoir suivi une spécialisation en propriété intellectuelle ou en propriété industrielle lors de ce cursus universitaire.
Exemple : un master 2 de propriété intellectuelle, que l'on peut obtenir en France dans de nombreuses universités (Paris Assas ou Paris Sorbonne, Bordeaux, Nantes, Poitiers, Aix-en-Provence, Nice, etc.).
Lors de ces études, le stage obligatoire peut être réalisé dans un cabinet d'avocats spécialisé dans le conseil en propriété intellectuelle ou dans le service juridique d'une grande entreprise.
Compétences d'un juriste de la propriété intellectuelle
Un juriste de la propriété intellectuelle doit être parfaitement à l'aise avec toute la législation de la propriété intellectuelle, notamment le Code de la propriété intellectuelle et la jurisprudence qui s'y rapporte.
Bon à savoir : la jurisprudence correspond à l'ensemble des décisions de justice qui concernent un sujet particulier.
Il doit aussi avoir un certain nombre de qualités personnelles :
- être un très bon négociateur ;
- savoir faire preuve de diplomatie ;
- être parfaitement organisé et rigoureux ;
- faire preuve d'un esprit de synthèse et d'analyse ;
- disposer de qualités rédactionnelles certaines et d'une bonne aisance relationnelle.
Bon à savoir : un excellent niveau d'anglais est aussi requis puisque nombreuses sont les directives européennes, rédigées en anglais, à réguler ce secteur.
Pour en savoir plus :
- Zoom sur les deux domaines de spécialité d'un juriste de la propriété intellectuelle : le droit d'auteur et la propriété intellectuelle.
- Utilisez notre modèle de lettre pour porter plainte contre le viol de votre droit de propriété intellectuelle.
- Un sujet de plus en plus brûlant en raison des progrès de la technologie : imprimante 3D et propriété intellectuelle.