
Comme la plupart des métiers équins, le soigneur d'équidés, nommé plus populairement palefrenier, doit être passionné par ce qu'il fait, aimer les chevaux et ne pas compter ses heures. Ce métier étant étroitement lié à différents domaines, il demande également une grande polyvalence. Voyons en détails les qualités essentielles pour être un bon palefrenier, son rôle, son cursus et vers quoi il peut évoluer.
Palefrenier : un rôle de soigneur d'équidés
Les chevaux d'un centre équestre ou d'un haras sont confiés au soigneur d'équidés, ou palefrenier soigneur, souvent salarié de la structure qui l'emploie. Il gère toutefois son travail assez librement. Son métier consiste à :
- prendre soin, nourrir et abreuver les chevaux ;
- nettoyer les boxes ;
- entretenir le matériel de la sellerie ainsi que toute la structure.
Les différentes fonctions du palefrenier
C'est un « homme à tout faire » extrêmement précieux qui doit avoir des connaissances en maréchalerie, mais aussi en mécanique, menuiserie, électricité, voire même en maçonnerie. Cette polyvalence lui permet d'assurer les petits travaux de réparation du centre équestre. Il doit également être à l'aise avec les engins agricoles et pouvoir travailler par tous les temps.
Mais son rôle ne s'arrête pas là. Selon ses connaissances et son niveau équestre, il doit aussi :
- prévenir le responsable ou le moniteur d'équitation en cas de comportement anormal d'un cheval ;
- panser l'équidé, l'entretenir et lui curer les pieds ;
- assurer les premiers soins de base en attendant le vétérinaire ;
- pouvoir sortir les chevaux au pré ou au paddock, savoir les longer voire les monter.
Vous l'aurez compris, on est loin des 35 heures... Le palefrenier doit se lever tôt, vers 6h le matin, et terminer son travail souvent tard dans la soirée. Dans ce métier, le cheval passe avant tout !
Bon à savoir : posséder son permis poids lourds est un plus qui permet au soigneur de pouvoir transporter des chevaux.
Aptitudes attendues du soigneur d'équidés
Pas d'improvisation pour ce métier, qui exige un minimum de conditions.
- Disponibilité et polyvalence sont essentielles pour être un parfait palefrenier !
- La patience, le calme et le sang-froid sont également des qualités tout à fait recommandées.
- Une bonne condition physique est aussi indispensable pour exercer ce métier. Il faut en effet pouvoir régulièrement soulever les ballots de paille ou de foin, porter des seaux d'eau ou de nourriture et manier la fourche avec dextérité et endurance.
Évolution professionnelle du palefrenier
Le palefrenier soigneur peut évoluer vers le métier de responsable d'écurie dans les très grandes structures.
Il peut aussi choisir de travailler dans le milieu de la compétition en choisissant la profession de groom. En plus de son rôle de soigneur, il devra gérer « son » piquet de chevaux de concours, en les maintenant en parfaite condition physique et psychologique.
Il faut savoir que ceux qui ont envie de groomer des cavaliers de niveau national, voire international, n'ont plus ou peu de vie de famille, car ils doivent se consacrer pleinement à leur activité et parcourir des milliers de kilomètres.
À noter : les jeunes chevaux sont souvent en concours 5 à 6 jours par semaine, sans compter les entraînements.
Palefrenier : cursus et formation
Être palefrenier nécessite le CAPA soigneur d'équidés qui est accessible à partir de la classe de 3ème. On a le choix entre la formation initiale ou la voie de l'apprentissage. Cette dernière est plus appréciée, car elle peut déboucher sur un emploi à la fin du cursus.
Le salaire du palefrenier soigneur se situe en général au niveau du SMIC, tandis que le groom peut espérer un salaire plus élevé, ainsi que divers intéressements.