
Si vous avez l'âme d'un chercheur et que vous souhaitez devenir spécialiste dans le domaine de la biologie, vous pouvez suivre des études spécifiques en vue d'exercer le métier de botaniste. Zoom sur un métier passionnant et enrichissant.
Qu'est-ce qu'un botaniste ?
« Botaniste » est un terme qui désigne à la fois un métier et le spécialiste en botanique.
Le botaniste est un scientifique qui étudie les espèces végétales situées en milieu naturel, mais aussi en laboratoire. Ses activités principales consistent à effectuer des recherches en biologie, par le biais d'analyses de l'environnement et des conditions climatiques. Il réalise des expériences sur les plantes pour connaître leurs vertus thérapeutiques, mais aussi les possibilités d'utilisation dans l'industrie pharmacologique, ainsi que dans le domaine de l'agroalimentaire.
À noter : cet expert en biologie qu'est le botaniste est avant tout un homme ou une femme de terrain, car les prélèvements s'effectuent dans n'importe quel univers.
Quelles sont les missions du botaniste ?
Le botaniste est avant tout un chercheur qui a pour mission de travailler en laboratoire. Il peut également enseigner en Université ou tout autre établissement public et privé.
Ses principales activités consistent à :
- répertorier, trier et classer toutes les espèces végétales ;
- examiner la reproduction des plantes dans leur milieu naturel ;
- analyser la flore en laboratoire en s'aidant d'un microscope ;
- étudier les réactions chimiques des végétaux ;
- observer le développement des espèces végétales ;
- créer des hybrides à partir de croisements ;
- élaborer des plans d'action afin de prévenir les effets de pollution ;
- rédiger des rapports et les diffuser auprès des scientifiques.
Bon à savoir : le botaniste collabore avec certains corps de métiers scientifiques, comme la médecine, la phytothérapie, la pharmacologie ou la cosmétologie.
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Qualités requises pour devenir botaniste
Le botaniste doit être doté de nombreuses compétences et qualités, notamment :
- connaître parfaitement toutes les espèces végétales ;
- faire preuve de patience et de minutie ;
- avoir une bonne qualité rédactionnelle ;
- avoir le sens de l'organisation et de la méthodologie ;
- se passionner pour le monde végétal ;
- faire preuve de curiosité pour rester informé des dernières découvertes scientifiques ;
- posséder une grande rigueur pour mener à bien ses activités ;
- aimer enseigner.
Important : le botaniste est avant tout une personne capable de travailler seul comme au sein d'une équipe scientifique.
Comment se former au métier de botaniste ?
Le métier de botaniste est accessible par le biais d'études universitaires scientifiques ou par la voie d'une école d'ingénieurs. Le doctorat (Bac + 8) est le diplôme requis pour devenir botaniste.
Pour effectuer le doctorat, il faut obligatoirement suivre tout d'abord le cursus Bac + 5 comme :
- Master biologie, sciences et technologie dans l'une des spécialités agroalimentaire, agronomie, production végétale, biologie génétique ;
- Ingénieur en biologie ou en agronomie.
Au terme de ce cursus, l'étudiant doit poursuivre ses études jusqu'à l'obtention du diplôme de docteur en botanique. Durant ses 3 ans de doctorat, il prépare puis soutient une thèse.
À savoir : après le doctorat, le jeune botaniste a la possibilité d'effectuer un postdoctorat (postdoc) pour être enseignant-chercheur.
Botaniste : évolution de carrière et salaire
À l'issue de son postdoc, le botaniste a la possibilité de devenir maître de conférences pour enseigner à l'Université tout en continuant ses recherches. Par la suite, il peut préparer une HDR (habilitation à diriger la recherche) et devenir directeur de recherche, puis professeur d'Université.
Quant au salaire du botaniste, il varie en fonction du statut qu'il occupe et de son ancienneté. Le botaniste débute généralement autour de 2 000 € par mois pour finir à 5 000 € par mois comme professeur d'Université.
Bon à savoir : le botaniste peut exercer à l'Université mais également dans d'autres instituts scientifiques comme le CNRS (centre national de recherche scientifique), l'IRD (institut de recherche et développement) ou encore l'INRAE (institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, issu de la fusion de l'INRA et de l'IRSTEA au 1er janvier 2020).