Commerce de détail

Sommaire

Zoom sur les rayons d'une boulangerie Getty Images / SbytovaMN

Il n'existe pas de définition légale ou règlementaire du commerce de détail.

L’Insee propose une définition « économique » de la notion de « commerce de détail » : « Le commerce de détail consiste à vendre des marchandises dans l'état où elles sont achetées (ou après transformations mineures) généralement à une clientèle de particuliers, quelles que soient les quantités vendues. Outre la vente, cette activité de commerce de détail peut aussi recouvrir la livraison et l'installation chez le client (de meubles ou d'électroménager par exemple) ».

Le commerce de détail est à opposer au commerce de gros par lequel des biens sont achetés pour être revendus, en grande qualité, à des professionnels.

Commerce de détail : nomenclature

L'Insee classifie les commerces de détail en établissant une nomenclature. Une liste des commerces de détail figure en outre sous l’annexe 7-4 à l’article A 713-26 du Code de commerce. On y trouve entre autres :

  • 10.13B Charcuterie.
  • 10.71B Cuisson de produits de boulangerie.
  • 10.71C Boulangerie et boulangerie-pâtisserie.
  • 10.71D Pâtisserie.
  • 35.14Z Commerce d'électricité.
  • 35.23Z Commerce de combustibles gazeux par conduites.
  • 45.11Z Commerce de voitures et de véhicules automobiles légers.
  • 45.19Z Commerce d'autres véhicules automobiles.

Quelques exemples en détail :

  • Commerce de détail alimentaire en magasin spécialisé et artisanat à caractère commercial. Exemples : charcuterie, boulangerie-pâtisserie, commerce de fruits et légumes…
  • Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire ou non alimentaire. Exemples : supermarché, bazar…
  • Commerce de détail en magasin spécialisé. Exemples : pharmacie, magasin d'habillement…

Conseils pour réussir un commerce de détail

Bien qu'il existe de nombreux commerces de détail, il y a plusieurs conseils communs à tous les commerces. Ces conseils sont à suivre avant même l'ouverture (création) du commerce.

Conseil 1 : choisir le bon emplacement

En effet, un commerce doit être vu et accessible. Son emplacement est donc un facteur de réussite.

Il est important que le local soit visible et bien desservi (route, parking, transports en commun…). Le commerce doit toucher un maximum de clients et, notamment, les chalands (client d'un commerce qui est client grâce à l'emplacement du commerce).

Selon le type de commerce, il peut être plus attractif s'il est situé auprès de grandes enseignes ou de lieux publics (exemple : dans un centre commercial).

Lors de l'étude de marché, il est donc important de vérifier l'état et la force de la concurrence à proximité du local envisagé.

Conseil 2 : choisir son secteur d'activité

Avant tout, un commerce de détail doit proposer le bon produit, la bonne offre. On parle de produit « porteurs », c'est-à-dire des produits « tendance », comme le bio, le « made in France »…

Bon à savoir : en fonction du produit choisi, on pourra aussi mieux choisir l'emplacement. En effet, selon les quartiers, ce ne sont pas nécessairement les mêmes produits qui sont susceptibles de fonctionner.

Conseil 3 : les compétences du commerçant

En plus de ses compétences commerciales et/ou artisanales, le commerçant doit avoir de bonnes notions de comptabilité (trésorerie, financement, chiffre d'affaires prévisionnel…) et de gestion des stocks.

Conseil 4 : la communication

En effet, le budget communication est souvent relégué au dernier plan mais il est important de ne pas brader ce secteur. Il faut se construire une image de marque et une notoriété en multipliant des communications ciblées.

La présence du commerce sur Internet et les réseaux sociaux pourra être décisive dans le lancement de l'affaire.

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